La transposition de la CSRD est le processus par lequel une norme juridique adoptée par une organisation supranationale, comme l'Union européenne, est intégrée dans le droit national d'un État membre. En France, la transposition de la CSRD a été réalisée par l'ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre 2023. Celle transposition précise le contenu et le format du reporting durable des entreprises, en élargit le périmètre d'application et étend les obligations en matière de transparence.

La Commission européenne a mandaté l'European financial reporting advisory group (Efrag) pour proposer des formats standards de reporting, les European sustainability reporting standards (ESRS), dont l'objectif sera de proposer une grille d'analyse pour veiller à créer des rapports harmonisés. La transposition de la CSRD a un impact significatif sur les entreprises, tant sur le plan opérationnel que stratégique. Sur le plan opérationnel, la CSRD impose de nouvelles obligations de reporting extra-financier, notamment sur les aspects ESG. Sur le plan stratégique, la CSRD constitue un levier pour les entreprises qui souhaitent renforcer leur engagement en faveur du développement durable. 

Parmi les défis, la complexité des critères de la taxonomie verte, peut rendre difficile leur interprétation et leur application pratique. De plus, les coûts liés à la collecte et à la gestion des données nécessaires pour évaluer la conformité aux critères de la taxonomie représentent un défi financier. Enfin, l'adaptation aux critères changeants de la taxonomie verte à mesure que de nouvelles recherches et réglementations sont publiées nécessite une agilité et une flexibilité constantes pour rester conformes aux normes établies. 

Former ses équipes aux exigences de la taxonomie verte garantit une meilleure compréhension et une application adéquate des critères environnementaux. La formation permet de renforcer les compétences internes nécessaires à la conformité et à l'intégration efficace des pratiques durables.

L'épuisement mental des salariés, mis en avant par 81% de la population salariale en France interviewée en 2023, souligne un enjeu majeur de santé au travail. Les exigences et pressions professionnelles génèrent une fatigue mentale préoccupante, affectant le bien-être et la productivité. Ce constat alarmant met en lumière la nécessité impérieuse pour les entreprises de promouvoir des environnements de travail favorables à la santé mentale. 
 
Des mesures de soutien, telles que des programmes de gestion du stress et des horaires flexibles, s'avèrent cruciales pour prévenir les risques psychosociaux et assurer le bien-être des employés. Prévenir et former sur la santé mentale au travail est une priorité absolue pour favoriser un équilibre entre exigences professionnelles et bien-être personnel.